Construire un monde solidaire et démocratique, débarrassé du capitalisme, de l'exploitation et des oppressions, à même de sauvegarder la planète.


L'horreur génocidaire au quotidien d'un médecin:
https://youtu.be/7SIJ6ZMswmg
Nouveau témoignage du Dr Pascal André revenu de Gaza



Juste avant l'attaque du Hamas en territoire israélien le 7 octobre 2023, une mission d'information devait se rendre à Gaza, depuis la France, pour informer de l'action de la société civile gazaouie, sur le terrain. Des relais essentiels en étaient Abu Amir Mutasem Eleïwa. Personnalité indépendante, très respecté dans la bande Gaza, il est l'animateur des Projets paysans. Il est aussi l'interlocuteur privilégié de l'Union Juive Française pour la Paix, qui soutient ce programme.
Ces Projets paysans (château d'eau, coopérative de production, autoproduction de semences, solidarité quotidienne — dont l'ouverture d'une crèche) visent à consolider l'autonomie du territoire et contrecarrer le désir de le fuir. Autre interlocuteur de choix : Marsel Alledawi, responsable du Centre Ibn Sina pour l'enfance, vouée au suivi éducatif et psychologique. C'est l'une des rares structures strictement laïques du territoire.
La mission d'information n'ayant pu pénétrer à Gaza, c'est ensuite par conversations téléphoniques, messageries Messenger et WhatsApp que ces acteurs gazaouis ont entretenu un lien quotidien avec leurs interlocuteurs français. Dont le Marseillais Pierre Stamboul, vice-président de l'Union juive française pour la paix (UJFP), Sarah Katz (International Solidarity Movement), et Brigitte Challande, militante montpelliéraine de la solidarité avec les Palestiniens.
Ci-dessous, ils rendent publique la matière de ces récits reçus quotidiennement depuis Gaza. Cela dans l'espoir de valoriser les ressources de solidarité, les capacités d'adaptation dans les pires situations, dont est capable de faire montre la société civile gazaouie ; tout ne se résumant pas au seul Hamas.
Pour une meilleure compréhension de ce suivi, il faut savoir qu'Abu Amir Mutasem Eleïwa (coordinateur des Projets paysans) s'était déplacé au Caire, à la rencontre de la mission française. Il s'y est alors trouvé bloqué jusqu'à son retour dans la Bande de Gaza à la faveur de la seule trêve humanitaire survenue à ce jour. Enfin, par souci de fluidité, les deux interlocuteurs gazaouis cités ci-dessous le sont le plus souvent sous leurs seuls prénoms (Abu Amir et Marsel). Le mode de retranscription de leurs récits alterne la reprise in extenso de textes et propos de ces deux personnes (alors entre guillemets et en italique), ou bien des synthèses reformulées en seconde main (par exemple en cas de retranscription après coup du contenu de conversations téléphoniques).


Belle et émouvante chanson de Dominique Grange.


Texte écrit par Michel Philippe (https://www.facebook.com/michel.philippe.338658), accompagné de la photo de l'étoile et la carte d'identité de sa grande tante, Marguerite Weil

En cette journée de marches contre l'antisémitisme, j'ai ressorti de mes papiers familiaux l'étoile et la carte d'identité de ma grande tante, Marguerite Weil, victime de l'apartheid du gouvernement de Vichy, mais qui a heureusement échappé au génocide perpétré par les nazis.Pour m'associer aux marches, sans m'associer aux organisateurs, représentants à haut niveau d'un Etat soutenant un autre apartheid, et à certains participants qui entendent muter de l'antisémite à son équivalent islamophobe … Pourquoi ? Pardonnez par avance la longueur de ce post, mais à situation complexe et hystérisée, réponse documentée nécessaire. En Europe, l'antisémitisme, comme le racisme d'ailleurs, constituent résolument un vieux fonds pour ceux qui ont besoin de désigner un coupable parmi les communautés humaines pour expliquer les problèmes qu'ils rencontrent. Accompagnant la montée des crises, on voit revenir dans notre pays une hystérisation de ces comportements – qui n'ont jamais vraiment cessé, d'ailleurs. La démocratie républicaine - et sa condition première : le vivre ensemble – est chaque jour un peu plus malmenée, comme elle l'est presque partout dans le monde avec la montée des totalitarismes, ce qui n'est pas pour rassurer. Alors oui, il faut s'inquiéter de la multiplication des actes antisémites … Mais faut-il en faire l'unique complément d'un rassemblement « … pour la République … » ? L'islamophobie, la criminalisation des mouvements sociaux et des militants environnementaux, sont autant d'autres menaces pour notre République. Et c'est là que je coince, ne pouvant m'empêcher de voir dans les attendus de ces marches le résultat d'une cécité criminelle, qui nous conduit chaque jour un peu plus vers un état totalitaire. Et puis, où est le rejet explicite, volontaire, nécessaire, de la vengeance désinhibée et aveugle exercée actuellement par l'Etat israëlien sur toute une population qu'il a lui-même parquée dans une enclave concentrationnaire ? Rien ne peut justifier cette absence alors que cette vengeance s'exerce actuellement. On voit, à ce sujet, revenir le rejet de toute tentative de contextualisation : expliquer, c'est déjà vouloir excuser … Valls, 2016, et bien d'autres actuellement. Pourtant, l'attaque du 7 octobre - quel que soit le qualificatif qu'on lui accole : terroriste, crime de guerre, acte de résistance – est issue d'un contexte qui remonte à près d'un siècle, et qui s'est aggravé ces dernières années : les violations répétées du droit international par les États-Unis et l'Union européenne concernant le peuple palestinien et son droit à l'autodétermination ; les crimes de guerre permanents exercés par Israël envers les populations civiles palestiniennes à travers le blocus de Gaza, les barrières dites de sécurité dont le Mur dressé en Cisjordanie, jugé illégal par la Cour internationale de Justice, et les exactions de toute nature ; l'état d'apartheid exercé par cet État depuis le vote par son parlement de la « loi Israël, État-nation du peuple juif » ; l'élection d'un gouvernement d'extrême droite avec des ministres fascistes suprémacistes refusant explicitement la création de l'État de Palestine et encourageant les colons à s'approprier les terres palestiniennes.Le peuple palestinien était devenu quasiment invisible jusqu'au 7 octobre 2023. Les atrocités commises par la branche militaire du Hamas envers des populations civiles en Israël, ont remis sous les feux de l'actualité, de la pire des manières, la nécessité de faire justice au peuple palestinien de la revendication de ses droits nationaux. Ce n'est pas en faisant la guerre à la population gazaouie, visée indistinctement, ou en autorisant les colons de Cisjordanie à intensifier leur nettoyage ethnique, que le droit international va pouvoir s'enclencher durablement.Pour finir, je souhaiterais souligner combien la condamnation des violations des droits de l'homme par Israël ne peut pas être systématiquement liée à un antisémite, pas plus que la critique des violations saoudiennes n'est islamophobe, la critique des violations du Myanmar n'est anti-bouddhiste, ou la critique des violations indiennes n'est anti-hindouiste. Je dénie à quiconque de lier mon anti-sionisme viscéral à un quelconque antisémitisme.On ne peut prétendre qu'il s'agit simplement d'un conflit territorial ou religieux entre deux parties belligérantes et on se doit admettre la réalité de la situation. A savoir qu'un État au pouvoir disproportionné colonise, persécute et dépossède une population autochtone sur la base de son appartenance ethnique.Pas en mon nom …


La guerre en Palestine
et les "actes barbares".

Depuis 1948, le peuple palestinien est colonisé,
dépossédé, humilié, de génération en génération.


Et voila que nous est donnée l'injonction de condamner "les actes barbares perpétrés par le Hamas".
Que les assassinats et les prises en otages de civils soient des actes barbares, nul doute, comme est barbare la guerre de colonisation menée depuis 75 ans par Israël, avec son lot permanent de morts et de réfugié.e.s vivant depuis des décennies dans des camps, de prisonniers et d'enfants enfermés sans jugement, de bombardements sur la bande de Gaza.
C'est la guerre elle-même qu'il faudrait condamner, celle qui a commencé en 1948 avec le départ forcé de 700 000 Palestinien.ne.s de leurs terres.
Alors, condamner la barbarie de l'armée israélienne et des colons au même titre que celle de la riposte palestinienne? Même cela serait injuste. Mettre sur le même plan la violence des oppresseurs et la réponse des opprimés, c'est au bout du compte renforcer la position de l'oppresseur.
C'est un peu comme si une personne violée réussissait à s'emparer d'une paire de ciseaux et crevait les yeux de son violeur. Ce serait là un acte barbare, à n'en pas douter.
Comment réagir, dans ce cas-là?
Lui faire la morale, lui dire que ce n'est pas une réponse appropriée? Considérer le violeur comme une victime et condamner la personne violée pour cause de barbarie? Tant qu'on y est, on peut aussi ajouter que c'est quand-même un peu de sa faute, ce qui lui arrive...
Ou alors on dit qu'on va mettre le violeur hors d'état de nuire, tout faire pour l'empêcher de recommencer, on va être solidaire.
Quelle est la démarche qui offre le plus de chances de mettre fin à toute cette violence sauvage?
Certes, le Hamas n'est pas ce qui pouvait arriver de mieux comme représentation politique du peuple palestinien, loin de là. C'est un parti religieux profondément réactionnaire à l'idéologie totalitaire. Son poids est le fruit de l'histoire de la lutte du peuple palestinien, après que la plupart des organisations politiques de résistance aient été détruites et que l'Autorité Palestinienne dirigée par l'OLP soit devenue une officine de collaboration avec l'occupant. Mais ce serait une grave erreur de l'imaginer comme l'initiateur de la révolte qui éclate au sein de la population contre 75 ans de domination coloniale. Cette révolte est profonde, ancrée... et tout à fait justifiée. Pour qu'elle ne se limite pas à une succession d' "actes barbares", il faut que cesse l'isolement de la résistance palestinienne et le sentiment d'impuissance qui engendre des actes désespérés.

Développer la solidarité avec le peuple palestinien,
combattre le soutien sans vergogne apporté par les puissances occidentales à Israël,

telle est la seule voie pour mettre fin à toute cette barbarie.

Claude



La terre aux paysans» :
une action contre l'accaparement des terres

Ce dimanche 28 août des vendanges particulières ont eu lieu dans le Var. Particulières parce qu'elles ont lieu sur une parcelle de vignes rachetées par le milliardaire Bernard Arnault et son empire du luxe LVMH. Sur le terrain du château d'Esclans, il y produit du vin baptisé «Whispering Angel», l'un des rosés les plus chers du monde.

Particulières aussi parce qu'il s'agit de vendanges sauvages. 300 personnes se sont rendues au milieu des vignes à l'appel de la Confédération Paysanne et des Soulèvements de la Terre pour protester contre l'accaparement des terres agricoles par une minorité de privilégiés.

En effet, c'est une concentration silencieuse qui a lieu à l'écart des villes. D'ici 10 ans, la moitié des terres agricoles vont changer d'exploitant·e car les agriculteurs et agricultrices partent en retraite. C'est donc un sujet crucial : dans quelles mains iront ces terres ? Seront-elles redistribuées à des petits paysans ou à de gros propriétaires fonciers qui y pratiqueront une agriculture productiviste et polluante ?

Les données du recensement agricole sont sans appel : en 2000, la surface moyenne des exploitations était de 42 hectares. 10 ans plus tard, elle était de 55 hectares. En 2020, elle est de 69 hectares. Un quasi doublement en 20 ans. Ces 10 dernières années, le nombre de fermes a reculé de 21%. Cela veut dire que les terres sont moins bien réparties : elles appartiennent à un nombre plus petit de gros exploitants. C'est de la concentration foncière, au profit de gros acteurs comme LVMH. En 10 ans, le nombres d'emplois agricoles a reculé de 11%, soit une perte de 81000 emplois. Le monde paysan déjà affaibli disparaît au profit d'accapareurs et d'agro-industriels.

«On reprend la terre et ses fruits !» répond le collectif Les Soulèvements de la Terre, après la récolte de ce matin. Les vendangeurs et vendangeuses sont allées presser le raisin fraîchement cueilli pour en faire une cuvée spéciale ! Elle servira à soutenir la lutte pour protéger les terres agricoles, empêcher leur accaparement et pour une viticulture paysanne.

Selon les premiers avis, cette cuvée s'annonce déjà «très réussie». Santé !

Contre Attaque




FIERTÉ...
D'ÊTRE ANTISIONISTES !

Comme chaque année depuis 45ans, la ville de Montpellier soutenue par le département et la région organise une journée pour fêter... l'annexion de Jérusalem par Israël en 1967. Et comme chaque année les antisionistes se sont mobilisé-es pour dénoncer cette journée à la gloire de la colonisation (...)                                                                                      Lire la suite


Pour celles et ceux qui n'ont pas jubilé
avec Elisabeth II

 https://www.dailymotion.com/video/x7v6iao


Jacques Giron est décédé. Médecin (radiologue), militant révolutionnaire, syndicaliste, internationaliste. Sa compagne Janine, révolutionnaire, féministe, l'avait précédé il y a un peu moins de 2 ans. Ce médecin qui avait toujours refusé l'Ordre des Médecins avait mis en exergue de sa thèse de doctorat au début des années 70 une citation de Che Gevarra, qui illustre très bien ce qu'a été l'engagement de toute sa vie. C'est en 1972 qu'avec 2 camarades il est arrêté par la police franquiste en tentant de faire passer à Barcelone de la "littérature révolutionnaire" destinée à des militant-es antifranquistes. Une grande campagne de solidarité en France avait permis d'obtenir leur libération.
On peut consulter l'hommage que lui a rendu le NPA 31, ainsi que celui de la CGT CHU de Toulouse.

Salut, Jacques !


Alors, soulagé-es ?
Quelques réflexions sur l'élection présidentielle. Cliquez ICI


Merci Alain !

Salut à toi, Alain, camarade qui n'a jamais lâché prise, merci pour ton combat auquel, comme toi, nous resterons fidèles.
Tu as toujours été loin de ce que dénonçait déjà Bernard Lavilliers dans "Les Barbares" (1976) :
"Bourgeois adolescents aux mythes ouvriers
Militants acharnés de ce rêve qui bouge
Qui serez un beau jour de gauche bien rangés
Tricolores et tranquilles..."
Tu as su rester Rouge.
Merci !



Ne laissons pas Israël blanchir par le sport
le génocide à Gaza et l'apartheid.



La colère des agriculteurs ne doit pas être récupérée par la droite et l'extrême-droite qui prônent une agriculture productiviste à l'opposé de ce que doit être une agriculture paysanne de laquelle chacun-E doit pouvoir vivre décemment et qui ne contribue pas à la destruction de notre planète.

https://terresdeluttes.fr/tribune-agriculteurs-et-ecolos-nous-refusons-detre-catalogues-comme-ennemis/?fbclid=IwAR1p90Mp6StDV4opAYo_z7hx9ciG8kiUxJr3NyPCeIs2y88PE94DnYwnM04




Plus de 800 travailleurs sans-papiers se mettent en grève en Île-de-France

Cent cinquante travailleurs sans-papiers des chantiers des Jeux Olympiques et du Grand Paris ainsi que 650 sans-papiers intérimaires se sont mis en grève dans plus d'une trentaine de lieux en Île-de-France ce mardi 17 octobre. Ils comptent obtenir leur régularisation et peser, par leurs actions, sur le débat public alors que le projet de loi immigration sera examiné au Sénat le 6 novembre.

Lire l'article sur le site de Rapports de Force


Excellent travail de La Horde, comme d'habitude.
Cliquez sur l'image puis zoomez pour mieux lire.





COLUCHE, SORT DE CETTE HOSTIE !

Trouvé sur le panneau paroissial d'une église des Landes Girondines.
Le niveau de fréquentation des églises a dû tomber bien bas, pour que les curés en viennent à pratiquer l'humour à la Hara-Kiri...










https://twitter.com/dessingraffjerc


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